2002 |
Le bébé
« Qu'est-ce qu'un bébé?
Pourquoi si peu de bébés dans la littérature?
Que faire des discours qui les entourent?
Pourquoi dit-on "bébé" et pas "le bébé"?
Qu'est-ce qu'une mère? Et pourquoi les femmes plutôt que les hommes? »
Editions POL
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2002 |
The baby
What is a baby?
Why so few babies mentioned in literature?
How does one explain the language used around them?
Why does one say "baby" and not "the baby?"
What is a mother? And why women rather than men?
The Baby was written in 2002 by Mary Darrieussecq. The Baby discusses the changes in the life of the mother after the birth of her baby. At the beginning, the mother did not much like babies. But after the birth of her baby, the narrator sees her love grow ing. She describes her new emotions and experiences in details. The book focuses on the birth, infancy, and all changes, excitement and fears that accompany this part of life. The writing style is very personal, autobiographical, with a real attention to the passage of time. Thoughts are random and there is no real structure, or plot. The events are recounted in disorder, which enhances the realism of the daily life . There are many emotions in this book: love, obsession and stress. Après getting acquainted with her baby, the mother became obsess. The author presents the idea of a society where parents are too involved in the lives of their children.The book is easy to read and gives an interesting perspective of the spirit of being a mother. The books is both creative and sarcastic.
Kerry Sweeney, étudiante à l’université Rhode Island
Univers
Traductions
Adaptations
Adaptations
www.mariedarrieussecq.com
Coupures
Liens
Presse
9 mars 2002 | Madame Figaro
C'est un texte enchanteur qu'on ne quitte pas un instant, attendrissant, drôle, profond. Et surtout jamais mièvre.
Danièle Mazingarbe
Avril 2002 | Lire
Le projet est plus vaste qu'il n'y paraît, comme toujours avec Marie Darrieussecq. Écrit sur des cahiers au fil des mois qui ont suivi la naissance, le livre se veut recueil de sensations, d'impressions, de réflexions aussi, comme autant de tâtonnements saisis au moment même où ils s'ébauchent, « tâtonnements qui rapprochent du bébé », de l'essentiel, ce début de vie, la mère et l'enfant liés… par endroits, on touche à l'indicible.
Isabelle Fiemeyer
4 avril 2002 | Le Nouvel Observateur
Et puis, il y a des pages très fortes, et belles. Sur les petits gisants de la basilique Saint-Denis plongés, derrière l'envoûtement de marbre, dans un « sommeil blanc ». Sur la familiarité et l'étrangeté du nourrisson, son regard de « mourant » ou d'« aliéné ». Sur le besoin d'écrire pour éloigner les spectres et conjurer le sort. Une phrase, la dernière, justifie d'ailleurs ce livre : « Ce que je sais peu à peu de lui n'est nourri que des tâtonnements qui nous rapprochent. Il est fait de mots et de temps, de chair, d'élans. Aucun programme ne le code ; aucun désir n'a décidé de ce qu'il est. »
Jérôme Garcin
14 avril 2002 | La Provence dimanche
Toutes les mères liront ce livre avec trouble et émotion. Les pères aussi. Seuls les caricatures de machos détesteront.
4 avril 2002 | L'Humanité
Marie Darrieussecq nous offre sans avoir l'air d'y toucher un exemple de ce que peut la littérature. Ce n'est pas si courant.
Alain Nicolas